Des rayons encore ce matin. Mais différents des précédents. Des rayons qui filtrent le banc de nuages qui s'est accumulé sur la Sierra Nevada, indiquant que la période des pluies n'est pas loin.
Cette image belle et menaçante conviendrait parfaitement pour illustrer un fascicule des témoins de Jéhovah. Il vous diraient que Dieu est là, qui vous illumine!
mercredi 2 avril 2008
jeudi 13 mars 2008
Le rayon jaune
Dans un de ses romans, Jules Verne parlait du rayon vert, qui apparaît à la première aube, au moment précis où le soleil passe la ligne d'horizon. Je suis sans doute arrivé une seconde trop tard, car le rayon, ici, dans la montagne de Mérida, était jaune. Superbe tout de même!
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samedi 9 février 2008
Lourd de drame
L'inverse de l'autre jour : la tempête fait rage dans la vallée, la Sierra se fait caresser par le ciel bleu. Les Llanos, au-delà, connaissent sans doute du beau temps, tandis que la cordillère baigne dans le gris presque noir.
Ma foi, cela nous vaut un beau paysage lourd de drame.
Ma foi, cela nous vaut un beau paysage lourd de drame.
samedi 19 janvier 2008
L'été en hiver
Le Venezuela est dans l’hémisphère nord (il y en a qui en doutent ou ne le savent pas, mais vérifiez). Dans l’hémisphère nord, l’hiver dure du 21 décembre au 20 mars. Nous sommes le 19 janvier. C’est donc le plein hiver au Venezuela!
La logique est implacable.
Et pourtant, détrompez-vous : c’est ici l’été! L’été en hiver! Vous n’y pigez rien? Moi non plus, au début. Puis j’ai compris : ce qu’on appelle ici le verano [l’été], c’est la saison sèche. La saison humide, quant à elle, correspond à l’invierno [hiver]. Or, il se fait que la période sèche s’étend généralement de décembre à avril, soit pendant l’hiver météorologique de l’hémisphère nord. L’été (verano) a donc lieu en hiver. Vous suivez toujours?
L’origine de tout cela, ce sont (une fois encore) les conquistadores et colonisateurs espagnols. Les pauvres ne sachant trop bien où ils se trouvaient (les hémisphères n’avaient aucun sens à l’époque), ils ont fait le parallèle entre saison sèche et verano, entre saison humide et invierno. Comme en plein cœur de la Castille, en quelque sorte.
La confusion est restée. Il n’est pas rare qu’un paysan vous dise, juste avant qu’il pleuve, ¡Llega un invierno fuerte! [littéralement : Un terrible hiver arrive!, à traduire par : Il va tomber des hallebardes!]. Ou encore, lorsque la sécheresse perdure, on vous dira : Qué largo este verano! [Qu’il est long, cet été!]. Et cela peu importe la saison de l’année à laquelle on se trouve.
La photo ci-dessus, prise aujourd’hui à midi, illustre à quoi ressemble un verano. Vous y voyez un ciel immensément bleu surplombant la Sierra Nevada de Mérida et son pic Bolívar enneigé (4980 m). Rappelez-vous maintenant de cette photo prise au mois d’août, soit en plein été de l’hémisphère nord, et voyez à quoi ressemble un invierno :
Avouez qu’il y a de quoi être confondu, d’autant plus que, si près de l’Équateur, on perçoit à peine les changements de durée entre le jour et la nuit, selon la période de l’année.
Mais quelle importance peut avoir la saison lorsque, tout au long de l’année, le thermomètre flirte ici (à 1600 mètres d’altitude) avec les 25 degrés le jour et les 18 degrés la nuit? Cela en devient même monotone, à tel point qu’on se prend à rêver (pas trop souvent quand même) d’un vrai hiver!
La logique est implacable.
Et pourtant, détrompez-vous : c’est ici l’été! L’été en hiver! Vous n’y pigez rien? Moi non plus, au début. Puis j’ai compris : ce qu’on appelle ici le verano [l’été], c’est la saison sèche. La saison humide, quant à elle, correspond à l’invierno [hiver]. Or, il se fait que la période sèche s’étend généralement de décembre à avril, soit pendant l’hiver météorologique de l’hémisphère nord. L’été (verano) a donc lieu en hiver. Vous suivez toujours?
L’origine de tout cela, ce sont (une fois encore) les conquistadores et colonisateurs espagnols. Les pauvres ne sachant trop bien où ils se trouvaient (les hémisphères n’avaient aucun sens à l’époque), ils ont fait le parallèle entre saison sèche et verano, entre saison humide et invierno. Comme en plein cœur de la Castille, en quelque sorte.
La confusion est restée. Il n’est pas rare qu’un paysan vous dise, juste avant qu’il pleuve, ¡Llega un invierno fuerte! [littéralement : Un terrible hiver arrive!, à traduire par : Il va tomber des hallebardes!]. Ou encore, lorsque la sécheresse perdure, on vous dira : Qué largo este verano! [Qu’il est long, cet été!]. Et cela peu importe la saison de l’année à laquelle on se trouve.
La photo ci-dessus, prise aujourd’hui à midi, illustre à quoi ressemble un verano. Vous y voyez un ciel immensément bleu surplombant la Sierra Nevada de Mérida et son pic Bolívar enneigé (4980 m). Rappelez-vous maintenant de cette photo prise au mois d’août, soit en plein été de l’hémisphère nord, et voyez à quoi ressemble un invierno :
Avouez qu’il y a de quoi être confondu, d’autant plus que, si près de l’Équateur, on perçoit à peine les changements de durée entre le jour et la nuit, selon la période de l’année.
Mais quelle importance peut avoir la saison lorsque, tout au long de l’année, le thermomètre flirte ici (à 1600 mètres d’altitude) avec les 25 degrés le jour et les 18 degrés la nuit? Cela en devient même monotone, à tel point qu’on se prend à rêver (pas trop souvent quand même) d’un vrai hiver!
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jeudi 10 janvier 2008
Pastels
samedi 5 janvier 2008
Caresse nuageuse
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