Un matin comme les autres

Pas vraiment exceptionnel, mais de belles lumières : c'est un matin comme les autres devant ma fenêtre. Il est 7h08 et le soleil n'a pas encore fait son apparition derrière la montagne. Dans quelques minutes, il transpercera la ville de ses rayons aigus. Les quelques nuages encore suspendus ne pourront lui résister.

Effets de nuages

Il faudrait le voir en film animé : les fins nuages qui remontent lentement mais inlassablement la vallée (de droite à gauche) face à l'imperturbable Toro.

On en ferait un écran de veille ultra-reposant pour son ordinateur!

Sidérurgie céleste

Cette fois, le ciel est de métal : un métal en fusion qui semble sorti tout droit d'un haut-fourneau, une impressionnante coulée de nuages venue coiffer la montagne. Une véritable sidérurgie céleste!

Fourneau

Y-a-t-il un fourneau derrière la montagne? Ou bien est-ce la lueur d'un volcan en activité? Ni l'un ni l'autre : juste un extraordinaire jeu de lumière au petit matin.

Le grand défilé

Grand défilé de nuages : la montagne se voit à peine au milieu de ce joli chaos qui ne se décide ni pour le gris, ni pour le bleu, ni pour le blanc.

Le soleil, déjà

6 heures 33 : le soleil est déjà là, mais illumine seulement les nuages qui surplombent joliment la Sierra Nevada. Il faudra encore attendre près de deux heures pour qu'il réchauffe la ville blottie au pied de la montagne.

Ondulations

Ondulations du plus bel effet ce matin : les nuages montent à l'assaut du Pic El Toro, à moins que ce ne soit le soleil levant qui les fassent fuir.

Le glacier plus blanc que blanc

Ce n'est pas fréquent : voici que le soleil donne directement sur le glacier du pic Bolivar. Étant donné l'orientation ouest-nord-ouest du glacier, cela ne peut se produire qu'en fin d'après-midi. Or, à cette heure tardive, les nuages couvrent presque toujours les sommets.

Exception aujourd'hui : la matinée a été pluvieuse et, en guise de compensation, le ciel s'est ouvert l'après-midi. Voici donc le glacier plus blanc que blanc, brillant sous le soleil.

Profitons-en, une telle vue ne risque pas de se reproduire de sitôt.

Photo : Milagros Chávez

Il pleut sur la ville

Il pleut sur la ville, mais pas sur la Sierra. Ciel bleu au-delà, voile de pluie sur le versant et nuages noirs a proximité. Et puis le soleil, toujours, qui ose encore peindre de reflets roses quelques nuages.

Crépuscule en rose

Joli crépuscule ce soir : ciel bleu, nuages rosis par le soleil couchant. Une vision reposante qui augure une belle nuit étoilée. Ce n'est pas tellement fréquent à Mérida, où les nuages, la nuit, s'approprient tous les espaces, plongeant souvent la ville dans un brouillard épais.

Une sierra qui porte (enfin) bien son nom

Sierra Nevada [Sierra enneigée] : en cette fin septembre, elle porte enfin bien son nom! Un nom qui semble parfois bien usurpé, tant la neige se fait rare de nos jours (les anciens racontent que dans le passé, elle était plus fréquente, allez savoir...).

Deux jours après un enneigement mémorable, en voici un autre. Décidément, cette fin septembre 2007 restera dans les annales de la Sierra comme le mois de l'enneigement.

Tant mieux pour les pauvres glaciers qui résistent tant bien que mal aux températures montantes.

Grosse neige

Tout est relatif, mais sous ces tropiques, c'est bel et bien une grosse neige qui est tombée sur la Sierra Nevada durant la nuit. La prise de vue panoramique prise tôt ce matin montre bien une couche blanche inhabituelle sur les pics La Concha, Bolívar, El Toro y El León (de gauche à droite). Sans aucun doute, une des plus grosses chutes de ces derniers mois. Le pauvre glacier semble en avoir profité...

Coïncidence : ce 21 septembre est aussi le premier jour de l'automne, un mot dont le sens est pourtant totalement inconnu ici.

Petit matin fragile

Sept heures du matin : le soleil n'a pas encore émergé derrière la montagne, mais la luminosité est là. En ce petit matin fragile, un nuage diaphane joue au contraste avec la silhouette de la colline. Fragile, je vous dis...

Taches

Taches oui, mais belles taches : de subtiles taches de lumière qui percent le plafond nuageux, donnant de la joie à cette forêt extraordinaire –par sa biodiversité– qu'est la selva nublada (en français, « forêt de nuages »).

Arcs

Merveilleux arc-en-ciel en cet après-midi de septembre. Vous n'en voyez qu'un? Un second se profile faiblement dans la partie supérieure. Cadeaux inespérés à la fin d'une journée riche en giboulées.

Photo : Milagros Chávez

Résultat de la nuit

Le glacier n'est pas plus grand qu'hier, mais la neige est tombée. C'est le résultat de la nuit, longue nuit de précipitations qui ont fait place, au petit matin, à ce ciel découvert et cette ambiance bleutée.

Et que s'accumulent les chutes de neige, pour prolonger la vie du déjà minuscule glacier!

Impressionniste

Le rose vous enchante? Voyez cette vue pastel prise en fin de journée. Malgré les nuages montants, le soleil couchant insistait pour montrer sa présence.

Jolie présence, qui nous régale d'un panorama oscillant entre les gris, les bleux, les roses. Très impressionniste, tout cela.

Atmosphère d'ombres pures

Le petit matin est gris, mais étonnamment beau. Ce gris-là n'est pas triste, mais étrange, doucement menaçant. Atmosphère d'ombres pures qui laissent deviner la grandeur de la Sierra.

Le miracle du lendemain matin

Je vous ai laissés hier soir avec un ciel indéfectiblement gris. Miracle ce matin : le ciel était d'un bleu uni. Il s'était nettoyé comme par enchantement pendant la nuit.

Cette sorte de miracle est fréquent : les pires pluies de la soirée laissent la place à un ciel uniformément bleu le lendemain matin. Aujourd'hui, cerise sur le gâteau, un petit nuage amusant est venu subrepticement couronner le pic Bolivar.

Double couche

Double couche de nuages ce soir, qui laisse entrevoir –entre deux– la sierra : en bas, une couche compacte remontant la vallée sans discontinuer; en haut, une couche tout aussi menaçante, mais plus désarticulée, allant jusqu'à permettre une percée de ciel bleu.

Trois minutes plus tard, tout était gris, indéfectiblement gris...

Éclaircie éphémère

Vilains nuages gris qui bouchent la vue matinale. Soudain, une rapide éclaircie, un bout de ciel –bleu de surcroît– autour du Pic Bolivar. Vite, je me précipite sur mon appareil photo! Clic, il est presque trop tard : déjà, sur la droite, les vilains nuages gris sont de retour, remontant lentement et inexorablement la vallée... Dans quelques instants à peine, le pic aura à nouveau disparu.

Neige qui émerveille

La pluie abondante qui est tombée hier soir sur la ville a laissé de la poudreuse sur les sommets. Ce matin, le pic Bolivar s'est réveillé sous la neige : quelques centimètres qui pourraient paraître ridicules au Nord, mais qui émerveillent à chaque fois si près de l'équateur.

Le grand jeu

Le soleil couchant a sorti son grand jeu en fin de journée. Frappant de plein fouet les nuages, il enflamme le Toro, et le transforme en volcan.

Photo : Milagros Chávez

Nuage volant non identifié

La journée s'est révélée bizarre. Après une matinée nuageuse, le temps s'est ouvert en après-midi, faisant place à un ciel trop bleu pour être vrai. Et pour couronner le tout, un nuage volant non identifié s'est mis à survoler La Concha et le pic Bolivar. Bizarre, je vous dis...

Photo : Milagros Chávez

Crépuscule en bleu

Un dernière frange de soleil se marque sur la forêt. Déjà, les nuages sont passés au bleu, annonçant l'imminence de la tombée de la nuit.

Photo : Milagros Chávez

Ce nuage bizarre

Petit matin calme. Un nuage bizarre, aux formes rondouillettes, semble camper sur la Sierra Nevada. Quel est le mystère de sa formation?

Bleu, bleu, bleu...

Non, la photo n'est pas ratée. Ell a bien saisi la réalité de ce matin : un ciel immensément bleu et une brume non moins bleue qui vient filtrer la vision.

La vue montre le pic Espejo, où arrive le téléphérique le plus long (12 km en quatre tronçons) et le plus haut (4746 m) du monde. Sur la montagne arrondie à l'avant-plan, on distingue vaguement les cables et les pylônes du téléphérique. Les petits points clairs indiquent ses installations, la station La Aguada (à gauche) et Loma Redonda (au centre).

Lumière diaphane

La lumière était diaphane ce matin : le soleil se levait, mais une barrière de nuages bloquait vers l'amont la vallée du rio Chama.

Soleil matinal sur la forêt

Cette fois, le soleil est au rendez-vous et illumine joliment les flancs de la Sierra Nevada.

La photo montre bien la zone de forêt de nuages (forêt tropicale d'altitude), dans laquelle on distingue nettement quelques points plus clairs : ce sont les yagrumos (Cecropia santanderensis), des arbres aux énormes feuilles argentées qui peuplent ce biotope.

Plus haut que la forêt, après une zone de transition, on découvre, à plus de 3000 mètres, le páramo, une lande d'altitude où ne prospèrent que quelques variétés de plantes, dont le très caractéristique frailejón (espeletia)

Le Pic Bolivar était triste

Le Pic Bolivar s'est réveillé triste : gris comme l'ennui. Pas de pluie, pas de nuages pourtant, seulement cette grisaille qui envahit tout, même la photo.

Neige éphémère

Aujourd'hui , il a plu durant une grande partie de la journée sur la ville de Mérida, située à 1700 m d'altitude. Mais dans la montagne, à plus de 4500 mètres, c'est de la neige qui est tombée.

Dans l'après-midi, les nuages se sont levés, pour offrir cette vue de la sierra enneigée. Le sol de los venados (les derniers rayons de soleil de la journée) ont complété le panorama. La première photo montre le pic El Toro, la seconde El León.

Fragile et éphémère, cette neige-là ne se maintiendra que quelques heures.

Neige blanche sous ciel gris

Il neige sur les hautes cimes. Le plafond est bas et gris, laissant à peine apparaître une faible clarté venue des Llanos.

Nappes de nuages

Aujourd'hui, le pic El Toro était orné de nappes de nuages du plus bel effet, grâce à une lueur solaire très spéciale.

Nuages rebelles

Nuages en rébellion sur les sommets : les courants venus des llanos rencontrent ceux venus de la vallée du Chama.

Incendie face au Pic Bolivar

Durant la saison sèche (décembre-avril), des incendies, naturels ou provoqués, se déclarent un peu partout au Venezuela. Celui-ci n'était pas très important, mais il avait pour cadre l'une des collines proches de Mérida et du pic Bolivar.

Pour plus d'informations, voir les articles consacrés aux incendies sur mon blogue venezueLATINA.