En cette fin de journée, c’en était une, d’apparition. Sans avertir, le ciel plombé venait miraculeusement de s’ouvrir. Pendant quelques instants –quelques instants seulement– on distingua le pic El Toro, ainsi appelé parce qu’il semble avoir deux cornes.
Des rayons encore ce matin. Mais différents des précédents. Des rayons qui filtrent le banc de nuages qui s'est accumulé sur la Sierra Nevada, indiquant que la période des pluies n'est pas loin.
Dans un de ses romans, Jules Verne parlait du rayon vert, qui apparaît à la première aube, au moment précis où le soleil passe la ligne d'horizon. Je suis sans doute arrivé une seconde trop tard, car le rayon, ici, dans la montagne de Mérida, était jaune. Superbe tout de même!
L'inverse de l'autre jour : la tempête fait rage dans la vallée, la Sierra se fait caresser par le ciel bleu. Les Llanos, au-delà, connaissent sans doute du beau temps, tandis que la cordillère baigne dans le gris presque noir.
Le Venezuela est dans l’hémisphère nord (il y en a qui en doutent ou ne le savent pas, mais vérifiez). Dans l’hémisphère nord, l’hiver dure du 21 décembre au 20 mars. Nous sommes le 19 janvier. C’est donc le plein hiver au Venezuela!
Jolies couleurs pastels très tôt ce matin. Imperceptibles changements, mais changements tout de même. Les mots ne sont pas nécessaires, la contemplation suffit.
Les nuages caressent bizarrement les sommets ce matin, comme pour dire : « Ne vous réjouissez pas trop de ce ciel bleu ». Qui l'emportera en fin de journée? Il y a fort à parier que ce soit le gris...
Pas vraiment exceptionnel, mais de belles lumières : c'est un matin comme les autres devant ma fenêtre. Il est 7h08 et le soleil n'a pas encore fait son apparition derrière la montagne. Dans quelques minutes, il transpercera la ville de ses rayons aigus. Les quelques nuages encore suspendus ne pourront lui résister.
Il faudrait le voir en film animé : les fins nuages qui remontent lentement mais inlassablement la vallée (de droite à gauche) face à l'imperturbable Toro.
Cette fois, le ciel est de métal : un métal en fusion qui semble sorti tout droit d'un haut-fourneau, une impressionnante coulée de nuages venue coiffer la montagne. Une véritable sidérurgie céleste!
Y-a-t-il un fourneau derrière la montagne? Ou bien est-ce la lueur d'un volcan en activité? Ni l'un ni l'autre : juste un extraordinaire jeu de lumière au petit matin.
Grand défilé de nuages : la montagne se voit à peine au milieu de ce joli chaos qui ne se décide ni pour le gris, ni pour le bleu, ni pour le blanc.
6 heures 33 : le soleil est déjà là, mais illumine seulement les nuages qui surplombent joliment la Sierra Nevada. Il faudra encore attendre près de deux heures pour qu'il réchauffe la ville blottie au pied de la montagne.
Ondulations du plus bel effet ce matin : les nuages montent à l'assaut du Pic El Toro, à moins que ce ne soit le soleil levant qui les fassent fuir.
Ce n'est pas fréquent : voici que le soleil donne directement sur le glacier du pic Bolivar. Étant donné l'orientation ouest-nord-ouest du glacier, cela ne peut se produire qu'en fin d'après-midi. Or, à cette heure tardive, les nuages couvrent presque toujours les sommets.
Il pleut sur la ville, mais pas sur la Sierra. Ciel bleu au-delà, voile de pluie sur le versant et nuages noirs a proximité. Et puis le soleil, toujours, qui ose encore peindre de reflets roses quelques nuages.
Joli crépuscule ce soir : ciel bleu, nuages rosis par le soleil couchant. Une vision reposante qui augure une belle nuit étoilée. Ce n'est pas tellement fréquent à Mérida, où les nuages, la nuit, s'approprient tous les espaces, plongeant souvent la ville dans un brouillard épais.
Sierra Nevada [Sierra enneigée] : en cette fin septembre, elle porte enfin bien son nom! Un nom qui semble parfois bien usurpé, tant la neige se fait rare de nos jours (les anciens racontent que dans le passé, elle était plus fréquente, allez savoir...).
Tout est relatif, mais sous ces tropiques, c'est bel et bien une grosse neige qui est tombée sur la Sierra Nevada durant la nuit. La prise de vue panoramique prise tôt ce matin montre bien une couche blanche inhabituelle sur les pics La Concha, Bolívar, El Toro y El León (de gauche à droite). Sans aucun doute, une des plus grosses chutes de ces derniers mois. Le pauvre glacier semble en avoir profité...
Sept heures du matin : le soleil n'a pas encore émergé derrière la montagne, mais la luminosité est là. En ce petit matin fragile, un nuage diaphane joue au contraste avec la silhouette de la colline. Fragile, je vous dis...
Taches oui, mais belles taches : de subtiles taches de lumière qui percent le plafond nuageux, donnant de la joie à cette forêt extraordinaire –par sa biodiversité– qu'est la selva nublada (en français, « forêt de nuages »).
Merveilleux arc-en-ciel en cet après-midi de septembre. Vous n'en voyez qu'un? Un second se profile faiblement dans la partie supérieure. Cadeaux inespérés à la fin d'une journée riche en giboulées.
Le glacier n'est pas plus grand qu'hier, mais la neige est tombée. C'est le résultat de la nuit, longue nuit de précipitations qui ont fait place, au petit matin, à ce ciel découvert et cette ambiance bleutée.
Le rose vous enchante? Voyez cette vue pastel prise en fin de journée. Malgré les nuages montants, le soleil couchant insistait pour montrer sa présence.
Le petit matin est gris, mais étonnamment beau. Ce gris-là n'est pas triste, mais étrange, doucement menaçant. Atmosphère d'ombres pures qui laissent deviner la grandeur de la Sierra.
Je vous ai laissés hier soir avec un ciel indéfectiblement gris. Miracle ce matin : le ciel était d'un bleu uni. Il s'était nettoyé comme par enchantement pendant la nuit.
Double couche de nuages ce soir, qui laisse entrevoir –entre deux– la sierra : en bas, une couche compacte remontant la vallée sans discontinuer; en haut, une couche tout aussi menaçante, mais plus désarticulée, allant jusqu'à permettre une percée de ciel bleu.
Vilains nuages gris qui bouchent la vue matinale. Soudain, une rapide éclaircie, un bout de ciel –bleu de surcroît– autour du Pic Bolivar. Vite, je me précipite sur mon appareil photo! Clic, il est presque trop tard : déjà, sur la droite, les vilains nuages gris sont de retour, remontant lentement et inexorablement la vallée... Dans quelques instants à peine, le pic aura à nouveau disparu.
La pluie abondante qui est tombée hier soir sur la ville a laissé de la poudreuse sur les sommets. Ce matin, le pic Bolivar s'est réveillé sous la neige : quelques centimètres qui pourraient paraître ridicules au Nord, mais qui émerveillent à chaque fois si près de l'équateur.
Le soleil couchant a sorti son grand jeu en fin de journée. Frappant de plein fouet les nuages, il enflamme le Toro, et le transforme en volcan.
La journée s'est révélée bizarre. Après une matinée nuageuse, le temps s'est ouvert en après-midi, faisant place à un ciel trop bleu pour être vrai. Et pour couronner le tout, un nuage volant non identifié s'est mis à survoler La Concha et le pic Bolivar. Bizarre, je vous dis...
Un dernière frange de soleil se marque sur la forêt. Déjà, les nuages sont passés au bleu, annonçant l'imminence de la tombée de la nuit.
Petit matin calme. Un nuage bizarre, aux formes rondouillettes, semble camper sur la Sierra Nevada. Quel est le mystère de sa formation?
Non, la photo n'est pas ratée. Ell a bien saisi la réalité de ce matin : un ciel immensément bleu et une brume non moins bleue qui vient filtrer la vision.
La lumière était diaphane ce matin : le soleil se levait, mais une barrière de nuages bloquait vers l'amont la vallée du rio Chama.
Cette fois, le soleil est au rendez-vous et illumine joliment les flancs de la Sierra Nevada.
Le Pic Bolivar s'est réveillé triste : gris comme l'ennui. Pas de pluie, pas de nuages pourtant, seulement cette grisaille qui envahit tout, même la photo.
Aujourd'hui , il a plu durant une grande partie de la journée sur la ville de Mérida, située à 1700 m d'altitude. Mais dans la montagne, à plus de 4500 mètres, c'est de la neige qui est tombée.
Il neige sur les hautes cimes. Le plafond est bas et gris, laissant à peine apparaître une faible clarté venue des Llanos.
Aujourd'hui, le pic El Toro était orné de nappes de nuages du plus bel effet, grâce à une lueur solaire très spéciale.
Nuages en rébellion sur les sommets : les courants venus des llanos rencontrent ceux venus de la vallée du Chama.
Durant la saison sèche (décembre-avril), des incendies, naturels ou provoqués, se déclarent un peu partout au Venezuela. Celui-ci n'était pas très important, mais il avait pour cadre l'une des collines proches de Mérida et du pic Bolivar.
Le pic Bolivar joue à cache-cache entre les nuages en cette fin de journée ensoleillée.
La troisième journée d'une série faste : pendant plusieurs jours consécutifs, à la fin juin et au début juillet 2006, le ciel nous a offert ses plus belles couleurs.
On l'appelle Sol de los venados (soleil des chevreuils). Ce sont les derniers rayons de soleil se jetant sur la montagne au crépuscule. Ce soleil offre souvent des couleurs vives et des contrastes très prononcés. L'effet est plutôt rare, car à cette heure déjà tardive, la Sierra Nevada est le plus souvent couverte de nuages.
Ciel magique en fin de journée. On ne s'y attend généralement pas. On jette un coup d'œil fortuit, et la séance commence : mieux que la télé!
